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« Il est urgent d’apporter des réponses aux gestions locales des écosystèmes et à l’aménagement du territoire »
« La planète se réchauffe deux fois plus vite depuis trente ans. Cela devrait continuer de progresser de 1,5 à 4,5 degrés celsius dans les cinquante ans qui viennent », rappelle M. Clobert, pour qui « il est urgent d’apporter des réponses aux gestions locales des écosystèmes et à l’aménagement du territoire », en d’autres termes d’aiguiller la politique des espèces des décideurs.
Le temps ne joue évidemment pas pour les experts mais M. Clobert reste optimiste, d’autant que « la recherche n’a pas de temps imparti pour donner des réponses à toutes les questions qu’elle se pose ». Ça n’empêche : les investigations devront rapidement porter leurs fruits, les stocks de lézards, pour ne citer que cet exemple-là, accusant déjà une diminution très préoccupante précisément à cause de l’augmentation des températures.
Les travaux des troupes de M. Clobert ne sont pas sans rappeler ceux que conduisent actuellement deux cents scientifiques brésiliens en partenariat avec l’Institut national de recherche amazonienne (INPA). Baptisé « Adapta », leur projet consiste à fabriquer trois grandes salles qui doivent reproduire les conditions climatiques prédites par les climatologues dans la forêt amazonienne d’ici respectivement 25, 50 et 100 ans et servir à jauger la résistance des espèces ayant élu domicile dans le premier poumon d’oxygène de la planète.
Il ne sera pas non plus de trop pour tenter de sauver ceux qui peuvent encore l’être.

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